Top 10: les plus belles abominations du cinéma de mauvais goût !

Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, bonsoir !

Non non, il ne s'agit pas aujourd'hui de la rediffusion du concours de Miss Univers 2012, bien que les créatures qui défileront aujourd'hui devant vos yeux pétillants soient toutes aussi sublimes et charmantes. 
En effet, elles ont la peau suintante aux couleurs aussi étranges qu'improbables, la machoire démesurée et munie de crocs proéminents et déchaussés, elles laissent couler hors de leur orifice buccal une substance encore plus douteuse que le bouillon de la cantine de votre collège et leurs tentacules griffues et frétillantes sont prêtes à vous étreindre amoureusement (pour mieux vous croquer en fait) ! 
Hé oui ladies and gentleman, c'est bien aujourd'hui le concours de Miss Abomination !


Oui, je décerne des oscars pour des concours de Miss...
Faites pas ch*er !

Les monstres ont toujours été suffisamment populaires dans le monde du cinéma pour que l'on puisse en retrouver la représentation dans le quotidien. Il ne faudra pas grand-chose pour s'en convaincre: les enfents jouent avec ou dessinent des monstres, de nombreux films et romans populaires mettent en scène des monstres sans pour autant appartenir au genre de l'horreur (le seigneur des anneaux, par exemple...) et même dans les mythes antiques il est plus que facile de constater que les créatures abondent.

Et, au fond, quand on y pense, il n'y a rien de plus naturel que la fascination humaine pour les monstres. Ils sont des allégories de nos craintes et de nos phobies. Elles représentent nos pires cauchemars ou nos plus grandes inquiétudes, voire nos souvenirs d'enfance les moins joyeux, de sorte que personne ne puisse se montrer indifférent à la vue de ce type de créatures.

Nombreux sont ceux qui ont marqué le cinéma en leur temps: les noms de The Thing, Freddy Krueger, Alien, Predator ou encore même Balrog diront forcément quelque chose à quiconque les entendra. Leur réputation, par ailleurs, n'est plus à faire !
Bien évidemment, le cinéma de seconde zone regorge également de films mettant en scène des monstres gluants et terrifiants, tous aussi créatifs et/ou dérangeants les uns que les autres. 
Mais là où ces bestioles trouvent leur vraie force, c'est que certaines (ou la plupart d'entre elles) se sont vu attribuées l'étrange don d'avoir à la fois un design carrément abusé, voire ridicule, et pourtant cauchemardesque !

Aujourd'hui, il est plus que jamais temps de leur faire horrnneur...



Numéro 10: Eurypterida (Deep star six/M.A.L)


Deep star six ( ou encore Mutant aquatique en liberté) n'est ni plus ni moins la copie sous-marine de Alien mais, cette fois-ci, avec un monstre nettement moins discret et sournois puisqu'il s'agirait d'une créature préhistorique revenue à la vie et dont la seule envie serait de boulotter du scientifique et du scaphandrier (comme quoi les créatures mutantes ne sont toujours pas adeptes de philosophie)...
Basiquement, il ne s'agit en fait que d'un gros tas de latex plutôt bien foutu et animé, mais particulièrement cartoonesque et dont le look prête davantage à (sou)rire, bien qu'il s'agisse du genre de poisson que l'on préfèrerait ne pas trouver au fond de l'étang de son jardin (si ce genre de machin arrivait cependant à tenir dedans). 
Notons que le film fut considéré comme l'une des pires copies d'Alien de tous les temps. A titre personnel, même si le métrage est manifestement aussi con qu'un robinet, je le trouve légèrement sous-estimé car il présente au moins de quoi occuper une heure et demi sans trop s'ennuyer !

C'est gros, c'est moche, c'est en plastoc, ça mérite bien sa place dans le top !

Numéro 9: Le démon du cauchemar (Beyond dream's door)

Imaginez que le monstre qui vivait sous votre lit se mette à prendre vie et à tuer des êtres humains pour les dévorer en les emmenant dans vos rêves (un peu façon Freddy mais en plus tordu), mais qu'en plus elle soit capable de vous faire rêver alors que vous ne dormez pas encore ! Vous aurez dès lors une assez bonne idée de jusqu'où s'étendent les pouvoirs du monstre de Beyond dream's door. Bien qu'il ne s'agisse que d'une papatte en papier maché et d'une machoîre béante en carton remplie de crocs acérés (le vrai look typé "monstre planqué dans l'armoire"), ses apparitions à moitié suggérées, grâce à une mise en scène particulièrement bien maîtrisée, arrivent à rendre l'un des croquemitaines les plus miteux du cinéma en une vrai bête de cauchemar !
En toute franchise, ce monstre mériterait une meilleure place dans ce classement sur le fond. Mais sur la forme, il paraît bien trop cheap et pour figurer parmi les plus terrifiants du lot (son visage n'est pas animé et sa mâchoire est trop rigide). Cela dit, il est à signaler que malgré son budget minimaliste, Beyond dream's door s'en tire avec les honneurs ! Un film recommandé donc...


Et encore, la jaquette n'est pas la seule bizarrerie du film.
Mais ce sera pour une prochaine chronique !

Numéro 8: L'abomination (The abomination)


The abomination est un autre bon film amateur des années 80. Nanardesque et gore au possible, le pitch principal à également de quoi en faire marrer plus d'un: la mère de Cody, en suivant l'émission d'un prêtre charlatan se faisant passer pour un prophète, crache miraculeusement la tumeur qui la rongeait depuis des mois et jette celle-ci dans la poubelle. (Sans demander rien à personne, pas même à un docteur, non...) 
Mais la tumeur, qui était hélas une entité vivante et malfaisante (je n'invente rien), transforme la cuisine en le salon de thé d'une famille de gueules béantes friandes de chair humaine et prend possession de Cody qui s'apprête à exécuter un véritable carnage pour nourrir sa nouvelle famille de "Pac-men" meurtriers !
Autant le dire tout de suite, la créature sent à plein nez le carton, le tissu et la gouache rouge mais pour son design ringardo-cauchemardesque et suintant, elle mérite bien son qualificatif de "Abomination" ! Et en plus, elle en fout de partout et se permet lors du climax d'avaler une innocente victime tout rond, alors...

J'avais bien dit qu'il fallait pas laisser pourir les crevettes !

Numéro 7: Syngenor (Soldat Cybord)

Film aussi con et mou qu'une banane écrasée, Soldat cyborg témoigne au moins de la qualité non-négligeable de proposer une créature au design intéressant qui aurait pu sortir de l'imagination de H.R Giger, devenu célèbre pour avoir designé le monstre de Alien. 
Par ailleurs, la jaquette stipule que le monstre est aussi redoutable que Predator et Terminator réunis ! (Ça fait beaucoup de -or soit dit en passant...) Mouais, à l'écran, il est aussi rapide qu'un escargot sous perfusion... Et en plus, il ne supporte pas l'eau ! 
C'est surtout du monstre final dont on se souviendra et c'est lui qui trouve sa place dans le classement. Fusion improbable entre le cadavre d'un syngenor et celui d'une femme qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment... On ne sait toujours pas à l'heure actuelle pourquoi Dieu a décidé de ressuciter ces deux êtres en un seul (ou alors les scénaristes ont juste abusé sur l'absinthe) mais on ne se plaindra pas du résultat final: une masse de latex improbable et quand même bien dégueulasse !

Alors ÇA c'est de la Miss Univers !
Numéro 6: Maman (Bloodgnome)

La jaquette de Bloodgnome a la prétention de faire passer ce dernier pour "de la graine de film culte" ! Mais soyons honnêtes et réalistes, ce film n'était au fond qu'un prétexte pour filmer des nichons et un peu de sang, le scénario se passant en milieu sadomasochiste. On retiendra en revanche de ce film un effort scénaristique manifeste, même si ça part complètement en couille... 
Je vous livre le topo: une maîtresse sadomaso dresse des petits gnomes invisibles à attaquer d'autres adeptes dès que ceux-ci se font saigner, et ce afin de les découper en morceaux et livrer leur chair à leur "maman", une espèce de pokémon type plante avec des tentacules qui vit dans une caisse en bois. (Non, je ne sais pas ce qu'elle fout là mais bon passons...) Une fois rassasiée, elle donnera naissance à d'autres petits gnomes et fournira notre maîtresse SM préférée en drogues dures ! Attendez... Quoi ?! 
Bref, il n'y a rien à essayer de comprendre dans ce scénario. On se contera juste d'admirer les exploits de Maman, qui semble être la petite amie cachée de Abomination, vers la toute fin du film...

Non. Vous ne rêvez pas.
Maman, c'est vraiment un vag*n avec des dents...

Numéro 5: Michael Foster (Metamorphosis: the alien factor)

Le docteur Foster, c'était un peu le scientifique le plus doué et le plus sympa du monde... Jusqu'à ce qu'il se fasse mordre par une grenouille-cyclope mutée et qu'il essaye de stopper l'infection et l'hémorragie en versant une fiole d'acide sulfurique sur la plaie !
La métamorphose a été dure et longue, voire même carrément douloureuse... (Sauf pour le spectateur qui se réjouira des nombreuses scènes riches en effets spéciaux sanglants et gluants que sa mutation va engendrer.) 
Hélas, une fois le processus terminé, l'horreur ne fait encore que commencer ! Le beau docteur n'est désormais plus qu'une créature à forme phallique, à la gueule béante et baveuse et aux crocs acérées, le corps couvert de tentacules et de petites fentes crachant ses horribles progénitures (c'est pas possible, on est limite dans un hentaï là !): le pénis de tous vos pires cauchemars !
Metamorphosis: the alien factor est la suite officieuse de The Deadly Spawn, un film gore culte des années 80. Bien que cette séquelle soit nettement plus fauchée et moins bien réalisée que son prédécesseur, je vous recommande vivement d'y jeter un oeil car sa galerie de monstres et d'effets spéciaux craspecs valent la peine que l'on s'y attarde !

Ça va, il a au moins appris à sourire pour la photo !

Numéro 4: Mosquitoman (Mosquitoman)

Quand on se prend une explosion radioactive en plein dans la tronche et que des insectes se promènent à proximité, deux possibilités s'offrent à nous: soit on a du bol, comme l'étudiant Peter Parker, et on devient un super-héros, soit on a pas de bol, comme l'assassin Ray Ericssons, et on devient une saleté de gros mutant bien dégueu (ça doit être le mauvais karma) !
N'empêche que quand on voit le mosquitoman passer à l'action, on se dit que quand on est criminel, la deuxième option s'avère vraiment être un bon plan: Ray est insensible aux balles, pratiquement invulnérable, résitste aux explosions, sa force est surdéveloppée, il peut voler dans les airs et écraser des crânes d'un simple coup de pied. Les pare-balles ? Il s'en fiche ! Il les perce d'un coup de trompe pour se repaître du sang de sa proie ! Et en plus, il est habile comme un ninja et l'un de ses bras est justement plus tranchant que n'importe quelle lame !
Bref, vous l'aurez compris, être un Mosquitoman, c'est vraiment trop la classe ! Mais bien évidemment, il y a des inconvénients: on est pas aussi doué avec les filles que Spiderman, on est carrément un peu plus con, on fait un max de bruit et on ne peut s'empêcher d'être attiré par la lumière. Toujours est-il que le film Mosquitoman, qui peut s'apparenter à une version décérébrée de La mouche, est un film d'une honnête qualité et suffisament gore qui a le mérite de faire passer une soirée à condition de ne pas trop en demander !

Au moins, on ira pas vous embêter dans la cour de récré...

Numéro 3: Plankton (Creatures from the abyss/Plankton)

Les italiens en ont fait des films bizarres ! C'est d'ailleurs à partir ce fait qu'ils se sont forgés une bonne petite réputation dans le domaine du cinéma bis et lorsque l'on sait à quoi s'en tenir, ils ne décoivent que très rarement les amateurs. Mais dans la catégorie "What the hell am I watching ?", Creatures from the abyss, semble atteindre des sommets qui se situeraient même au-delà du mont Everest !
Le Plankton dont il est ici question est en fait une espèce de piranha/baudroie génétiquement modifié. Tout commence lorsque des ados un peu crétins sur les bords décident d'embarquer sur un yacht abandonné après s'être perdus au milieu de l'océan en pleine nuit, et à partir de ce moment, bien évidemment, les emmerdes démarrent pour s'enchaîner à un rythme éffrené. En même temps, c'était pas une super bonne idée de cuisiner les poissons trouvés dans le frigo...
De quoi est-il question ici ? Eh bien, d'une espèce de version aquatique de The thing en sévèrement plus attardé. Le poisson génétiquement modifié va se mettre à prendre possession des corps et transformer le film en une orgie d'effets spéciaux gores, farfelus et craspec et de n'importe quoi général dont vous ne sortirez indemne. Le monstre, sous sa forme de final, à d'ailleurs de quoi bien faire rigoler. Je ne révèlerai pas le scénario par respect pour ceux qui voudraient tenter l'expérience par eux-mêmes. Sachez seulement que pour son look plastoc, ce qu'elle fait subir aux jeunes crétins et sa forme finale, cette bestiole mérite bien sa troisième place dans ce classement. Elle aurait même pu rivaliser avec la première...

Mais où est Captain Iglo quand on a besoin de lui ?

Numéro 2: La chose (The Deadly Spawn)


Ici, l'élève ne dépasse pas le maître. Michael Foster a beau être une créature de cauchemar aux multiples détails corporels sordides, il n'arrive pas à la cheville de son ancêtre ! The deadly spawn est un extraterrestre monstrueux aux multiples têtes, à la peau rougeâtre et à la machoire démesurée s'apparentant à un gouffre nauséabond que vous trouveriez dans le troisième cercle de l'enfer (et dont la forme, une fois de plus, évoque un pénis) ! En bref, une véritable machine à bouffer qui terrasse ses victimes avec une rare violence: bras et tête arrachés, visage écorché, elle tue et dévore sauvagement tout ce qui se dresse sur son passage !
De plus, cette créature a le mérite de démontrer que l'on peut arriver à faire de très bonnes choses avec trois bouts de ficelle et du carton: en effet, The deadly spawn est une véritable référence du "home-made movie" et demeure encore aujourd'hui un excellent représentant de son genre, faite avec les moyens du bord, elle et ses mignons semblent effroyablement réalistes et je ne pense pas qu'elle aurait été plus efficace en images de synthèse. Encore aurait-il fallu savoir cacher le fait qu'elle était montée sur des roulettes pour rendre le rendu final parfait mais ne boudons pas les plaisirs pour des détails mineurs, le film reste d'une qualité étonnante au vu des moyens et du budget !
Ça, c'est la magie des années 80, quand le caoutchouc et le latex étaient la base des films d'horreur gore de série B et que tout semblait à la fois kitsch et terrifiant... A mon sens, rien d'autre que The deadly spawn n'arrive à le représenter mieux !

Petite anecdote: ce monstre a inspiré le premier boss d'un jeu d'horreur sur Megadrive.
Il s'agit de Splatterhouse 2, dont il sera question dans un autre article.

Numéro 1: SAM (Proteus)

La première place décernée ici est assez particulière puisqu'elle revient à un monstre qui figure dans un film qui, contrairement aux cinq derniers précédemment cités, n'est pas particulièrement bon ou qui ne peut réellement être qualifié, à l'image de Plankton, de "So bad, it's good". Proteus est encore un film inspiré de The Thing mais prenant place ici sur une plateforme pétrolière et mettant en scène des trafiquants de drogue en pleine escapade nocturne et qui, une fois de plus, ont suffisament de principes pour essayer de découvrir pourquoi il n'y a plus personne dans ce sinistre endroit... 
Laborieux et mal écrit, le métrage arrive pourtant à faire preuve de qualités non négligeables pour lesquelles il devrait mériter plus de crédit que ce que l'on lui octroye d'habitude. On commencera par la mise en scène et l'ambiance, pas très solide mais qui arrive cependant à créer un léger sentiment de malaise. Mais vous l'aurez deviné, son gros point fort est en fait son monstre, qui fait le métrage à lui seul, de sorte qu'il arrive dès lors à décrocher la première place dans ce classement. Pourquoi ? Parce que, même quand il n'est pas nécessairement sous sa forme la plus imposante, il arrive à demeurer une créature terrifiante et implacable, une vraie abomination sournoise et cruelle !
Le monstre dont il est ici question est en fait une bactérie génétiquement modifiée implantée à un requin nommé Sam par des scientifiques visiblement un peu concons. 
Car en effet, cette bactérie est très intelligente et va donc pouvoir transformer Sam pour changer de forme à sa guise  afin d'assimilier par la suite l'apparence de ses victimes et mieux piéger les suivantes, et ce, toujours à travers des scènes bien cracras !
Ce qui fait la force de Sam, c'est que l'on ne sait pas tout de suite de quoi il s'agit: il apparaît de façon détournée (mais en général sous forme de truc visqueux) et ne révèle sa véritable apparence qu'à la toute fin du métrage. C'est justement cela qui fait de lui le plus redoutable de tous les monstres présentés ici. Personne ne peut lui échapper car personne ne sait quand il va frapper, il n'est après tout qu'une bactérie, un être minuscule mais bien plus intelligent que Mosquitoman ou Deadly spawn, et c'est ça qui rend Sam si impitoyable et sanguinaire ! 
En gros, il s'agit d'une espèce de petit blob intelligent et pratiquement invincible: il n'est pas complètement vaincu à la fin du film, et laisse à penser que presque rien ni personne ne pourra l'arrêter. 
Enfin, dans sa forme finale, Sam est à la fois un peu cheap mais impressionant et effrayant, il rappellera même à certains un boss de Resident Evil ou House of the dead. Il arrive, aussi bien sous forme de bactérie gluante et tas de gélatine visqueux que sous forme de requin tentaculaire mutant, à rester cruel, sans pitié et abominable !

A noter que Proteus est inspiré d'un très bon roman de science-fiction.
Ce qui explique certaines mauvaises critiques par comparaison.

Et c'est terminé pour aujourd'hui mesdames et messieurs ! Mais quelle compétition ! 
Quelles créatures de cauchemar rêve !

En conclusion, cher lectrice, cher lecteur, je te remercie d'avoir prêté ton attention à cet article et j'espère qu'il pourra attirer ta curiosité vis-à-vis de certains films qui demeurent dans l'ombre et qui valent pourtant la peine que l'on s'y attarde, ne serait-ce que pour les monstres que l'on peut y admirer. Dans le cas où tu serais intéressé par un des films mentionnés ci-dessus mais toujours sceptique ou hésitant (tous les films présentés ne sont pas forcément bons on ne peuvent plaire à tout le monde), n'hésite pas à me demander conseil dans les commentaires !
En retour, je suis également ouvert à toute remarque ou proposition qui viserait à rendre les futures pages du site encore meilleures, et te remercie d'avance ! 



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